La peniche Cullinan
Ma vie devient de plus en plus étrange depuis que j’ai emménagé sur cette péniche. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Tout a commencé avec de simples rêves. Je me souviens m’être dit que je n’avais aucune raison de m’inquiéter. Quoi de plus normal pour une écrivaine que de se mettre à rêver de vie fantaisiste dans différents lieux et époques.
Mais cette nuit-là, c’était bien plus intense. Je devais avoir une vingtaine d’années, et j’etais vêtue d’une parure de diacre dans une chapelle du XIIème siècle. Je me dirigeais vers un sous-sol secret et je rejoignais d’autres religieux. Alors que j’assistais à un rituel occulte autour d’un immense puits, un prêtre encapuchonné me saisit le bras et me marqua au fer rouge. La douleur était réelle et si vive qu’elle me réveilla.
En me dirigeant vers la cuisine, je ne pouvais m’empêcher de regarder mon bras. Ma tache de naissance, gonflée et douloureuse, se trouvait exactement à l’endroit où le prêtre m’avait marqué dans ma vision. J’ai soudainement été prise de violents vertiges avant de m’effondrer devant le piano. Quand j’ai repris conscience, je me suis traînée jusqu’à mon lit mais je n’ai pas réussi à trouver le sommeil.
Le lendemain matin, je remarquai un détail surprenant sur une peinture accrochée au-dessus de la table. Ce tableau représente cinq membres d’un culte en pleine cérémonie. L’une d’entre elles me ressemble trait pour trait, avec seulement quelques années de plus. Je me demandais comment j’avais fait pour ne pas remarquer cela avant.
J’entrepris des rapides recherches sur la peinture, et je découvris qu’elle avait été réalisée par un petit peintre parisien. L’artiste est aujourd’hui âgé de 107 ans et vit dans une paisible maison de retraite.
Le vieil homme fut surpris de me voir et parut me reconnaître. Il m’a raconté des histoires à dormir debout. Je serais, selon lui, la digne héritière d’un Grand Ancien, immortelle mais dotée d’une terrible malédiction. Ma mémoire serait effacée à chaque résurrection. Je l’ai assailli de questions mais sa seule réponse fut de me conseiller de me renseigner sur l’ordre de Sheenos.
Je ne sais plus quoi penser de tout ça. Une part de moi voudrait en savoir davantage et comprendre ces faits surnaturels, alors que l’autre est effrayée.
Mais cette nuit-là, c’était bien plus intense. Je devais avoir une vingtaine d’années, et j’etais vêtue d’une parure de diacre dans une chapelle du XIIème siècle. Je me dirigeais vers un sous-sol secret et je rejoignais d’autres religieux. Alors que j’assistais à un rituel occulte autour d’un immense puits, un prêtre encapuchonné me saisit le bras et me marqua au fer rouge. La douleur était réelle et si vive qu’elle me réveilla.
En me dirigeant vers la cuisine, je ne pouvais m’empêcher de regarder mon bras. Ma tache de naissance, gonflée et douloureuse, se trouvait exactement à l’endroit où le prêtre m’avait marqué dans ma vision. J’ai soudainement été prise de violents vertiges avant de m’effondrer devant le piano. Quand j’ai repris conscience, je me suis traînée jusqu’à mon lit mais je n’ai pas réussi à trouver le sommeil.
Le lendemain matin, je remarquai un détail surprenant sur une peinture accrochée au-dessus de la table. Ce tableau représente cinq membres d’un culte en pleine cérémonie. L’une d’entre elles me ressemble trait pour trait, avec seulement quelques années de plus. Je me demandais comment j’avais fait pour ne pas remarquer cela avant.
J’entrepris des rapides recherches sur la peinture, et je découvris qu’elle avait été réalisée par un petit peintre parisien. L’artiste est aujourd’hui âgé de 107 ans et vit dans une paisible maison de retraite.
Le vieil homme fut surpris de me voir et parut me reconnaître. Il m’a raconté des histoires à dormir debout. Je serais, selon lui, la digne héritière d’un Grand Ancien, immortelle mais dotée d’une terrible malédiction. Ma mémoire serait effacée à chaque résurrection. Je l’ai assailli de questions mais sa seule réponse fut de me conseiller de me renseigner sur l’ordre de Sheenos.
Je ne sais plus quoi penser de tout ça. Une part de moi voudrait en savoir davantage et comprendre ces faits surnaturels, alors que l’autre est effrayée.
Extrait de « Sombres révélations » par Sofia Denisson.
La Cullinan est un cadre dans le roman d’amour ‘Softpaw’ par Beryll & Osiris Brackhaus. Lien vers leurs site : http://www.brackhaus.com/the-books/softpaw